Malgré un lourd handicap matériel, il faut des surfaces herbées, un temps clément, des équipements coûteux… et surtout une réputation particulièrement négative, compte tenu d’une image que d’aucuns d’ailleurs se plaisent à cultiver, celle d’un sport pratiqué par des individus ayant plus de muscles que de tête, une « mâle virilité » plutôt qu’une finesse de comportement, compte tenu de l’image désastreuse projetée par les médias, le RUGBY reste un sport atypique.
Il développe des capacités particulières, responsabilités et coopération, courage physique, combativité et loyauté, mais également capacité à faire des choix, à assumer ses erreurs, à dépasser ses limites. Il est surtout le SEUL sport collectif où l’enfant devra mesurer le risque corporel : c’est-à-dire savoir contrôler à la fois, la SITUATION de JEU, le BALLON et surtout se gérer LUI-MÊME, puisque le droit de charge (le placage) est l’essence même du jeu, ce qui demande une concentration particulière, de la vivacité d’esprit et gestuelle.
Le rugby est aussi le seul sport collectif où l’on peut jouer au ballon en se servant de ses mains et de ses pieds et où les petits, les grands, les gros, les maigres, les lents, les rapides, les durs, les mous, les méchants, les gentils, trouvent leurs places étant donné le panel de postes proposés.
Extrait du livre « 100 ans déjà 1896 / 1996 – La Grande histoire du Rugby Savoyard »
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